parcours de 52 kms au départ de Lauterbach.

pour accéder au polygon, et  éviter les grosses agglomérations, quelques pistes cyclables et de beaux "singles" , un peu de portage dans un crassier au nord du BAUHAUS pour agrémenter le circuit.

nous voilà au pied du terril,superbe montée qui s'apparente à un km vertical, un petit "VENTOUX".vue magnifique sur SARRELOUIS et ses environs.

Aprés une petite pause bien méritée , nous sommes repartis vers Lauterbach par de beaux sentiers.

trés belle sortie.

Dans la petite commune d’Ensdorf se trouve le plus haut terril de Sarre. Une montagne noire aux flancs verts haute de 150 m, pour une superficie de 50 hectares. Au sommet se trouve le SaarPolygon. Un monument étrange qui vaut la peine qu’on se donne pour le gravir.

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A une trentaine de kilomètres de Forbach, autant de Saint-Avold ou Bouzonvile, on trouve un étrange monument, une sorte d’ovni perdu dans un paysage lunaire… Ce géant d’acier de 30 m de haut qui fascine, intrigue, c’est le Saar-Polygon. Installé sur le plus grand terril de Sarre, baptisé Duhamel (150 m de haut et une superficie d’environ 50 hectares), il a été créé en 2016 et veut symboliser 250 ans d’exploitation du charbon. La chose ne semble pas évidente au premier regard, pas plus au second d’ailleurs… Pourtant, les escaliers, les structures se veulent être une allégorie de la mine, de la taille aux galeries. Lorsque l’on observe le monument dans son ensemble, on devrait y voir aussi l’un des symboles des mineurs, les outils entrecroisés.

Un monument qui se mérite

Qu’importe les symboles, ce qui compte, c’est le résultat. Et surtout la vue qui s’offre à ceux qui gravissent le terril. Mais elle se mérite… Deux chemins sont proposés aux visiteurs : l’un annonçant 800 m et l’autre 925 m de marche. Pas de suspens, il vaut clairement mieux opter pour la distance la plus longue, car le dénivelé est important, mais plus doux par le bien nommé "Flaschstrecke". En plusieurs endroits, des bancs ont été installés pour profiter du paysage à chaque étape, et, si besoin, reprendre son souffle.

Après ces nécessaires efforts, on arrive au sommet du crassier, cette montagne formée par les résidus de l’exploitation du charbon. Se mêle alors l’impression de découvrir un paysage post-apocalyptique, avec ce sol noir, nu, stérile, et en même temps, on ressent une certaine quiétude.
On peut prendre le temps de se poser un peu et, peut-être, avoir la chance d’observer les amateurs de deltaplane et de parapente, qui ont trouvé là un spot de premier choix.

Une vue imprenable

On s’intéresse alors à ce "polygone", pour l’observer sous toutes ses coutures, en faire le tour comme pour tenter d’apprivoiser la bête. Suivant l’angle, la forme est différente, mais pas moins étrange.

Reste à se lancer dans l’escalade (au sens figuré bien sûr) de la bête. Quelque 130 marches à gravir pour arriver à la plateforme. Un dernier effort qui vaut la peine. Car on a alors une vue imprenable sur toute la vallée. Principalement sur Sarrelouis, ses maraîchers, ses entreprises (comme Ford), ou d’autres villes comme Dillingen, Völklingen… Ainsi qu’un beau panorama sur les nombreuses forêts alentours, comme celles du Warndt.

Après ce grand bol d’air, on peut tranquillement redescendre, des images plein les yeux, et, si cela n’a pas déjà été fait à l’aller, s’arrêter un instant devant les modestes vignes "Weinberg" situées sur le flanc sud. Ces 99 pieds donnent quelque 300 bouteilles par an. Après tous ces efforts, toutes ces émotions, ça donne des idées…