Sortie VTT du dimanche 15 novembre 2015
Achille étant absent ce jour, je prends la plume pour un petit compte-rendu.
Météo hésitante au départ, mais vous allez le voir beaucoup de soleil (s) sur le vélo (à défaut du ciel)
10 participants : Patrick le chef, Marc le Président, Roland le moustachu, Daniel l’acolyte du moustachu, Guy le secrétaire adjoint, hé oui il m’arrive de prendre la plume...... Pierre-Marie le rescapé, Guillaume le papy, Claude le serre-file, Fabrice le malchanceux du jour, Jean-Marc la fée électricité.
Départ du CAC au son des cloches de l’église, Oderfang, le pont Ferdinand, il faut faire vite et court car notre chef veut nous faire monter à BERUS, nous pédalons ferme, les pieds à fond sur les pédales et un œil sur la montre.
Franchissement du pont sur l’autoroute, traversée de la route de l’Ambach, un gauche/droite, direction l’étang du moulin à Porcelette, Diesen, montée à côté de l’église, le papy se paie en solo le beau chemin vertigineux, descente sur le plan d’eau avant Creutzwald, nous avons un peu de temps.... Et dans ces conditions les 3 plus vieux ont le droit de faire pipi à leur rythme. On longe le plan d’eau de Creutzwald, puis traversée de la ville pour rejoindre le « Salut la France » près de la station d’épuration, l’ancien tracé du tramway, le petit single bien sec, baptisé par certains le single de Guy, .... Jusque là aucune chute, je n’ai pas vu les « pied à terre », disons que c’était discret, nous perdons une partie des troupes avant la sortie au centre balnéaire de Überherrn. Finalement regroupement et nous approchons du pied (pas celui de Patrick, aujourd’hui il reste sur la pédale... ) Non le pied du Bérus.
Là nous attaquons la pente de manière bien groupée, tapis de feuilles mortes sur des pavés bien alignés sans surprise. (vous pourrez voir les photos de mon reportage photographique fait l’après-midi lors d’un pèlerinage sur les lieux)
Ça grimpe, mais personne ne faiblit, hardi les gars, à midi vous devez être rentrés.
Un moment donné on coupe la route qui monte à Bérus, et c’est là que nous attend la surprise du chef, tout de suite après la traversée, un dernier petit « coup de cul » et départ sur la gauche sur un beau single bien caché.
Des feuilles, des racines, c’est plutôt sec mais bon sang ça glisse quand même, et surtout il ne faut pas avoir le vertige. Du côté gauche ça descend sec ; D’ailleurs je vais bientôt m’en apercevoir, je crois que c’est moi qui fais la première chute, un petit soleil, je vous l’avais dit dans la préface, couché sur le sol, la tête dirigée vers le bas, heureusement Fabrice qui suivait me donne un coup de main pour me sortir de cette fâcheuse position.
Par contre je ne vous dis pas, la suite est plus hésitante et j’ai du mal à reprendre de l’assurance, la suite du parcours qui est splendide me paraîtra un peu longue, et c’est prudemment que je poursuis mon chemin. Patrick pas très loin devant veut m’encourager et dans un passage délicat me dit, ça va, je suis passé, Oh la la, non, aujourd’hui je suis refroidi et je franchis l’obstacle à pied, je regarde le suivant, c’est Fabrice.... Va-t-il se lancer, eh oui, il est courageux, mais patatras, le voilà qui fait un triple soleil (quand je vous disais que le temps s’illumine) il commence à dévaler la pente et je me demande quand ça va s’arrêter, eh bien « un gros boum » c’est son casque qui cogne un tronc, là notre pauvre Fabrice est bien sonné, je me précipite, il a la tête en bas – et très en bas – couché sur le dos, le camel back bloqué dans les branches, impossible de se relever seul.
Ouf après beaucoup d’efforts le voilà qui se relève, c’est un avertissement sans frais, il nous reste à rejoindre le groupe qui caracole en avant (il faut dire que ça commence à descendre)
Nous ne tardons pas à rejoindre les camarades, Pierre-Marie vient à peine de se relever d’une longue glissade et d’un beau soleil, encore un, voyez avec nous soleil par tous les temps. Nous passons enfin le lit de la cascade complètement à sec, direction Merten et descente par la belle allée de peupliers avant le gymnase.
Ensuite nous nous dirigeons vers la forêt en passant près de l’ancienne Mine.
Ferme aux cloches, Creutzwald par le Alt Schacht, Chemin de l’hôpital sur le macadam, histoire de gagner du temps ; la fatigue commence à se faire sentir chez certains, on aborde le parc à voiture, là chute bête de Fabrice sur la bordure de route, puis c’est le chemin classique, toute la fine équipe bien regroupée, nous arriverons au CAC à 12H15, bravo Patrick, t’es un chef.
Pour ma part je pose congé pour dimanche prochain, obligations professionnelles alliées à l’agrément pour un congrès chez mes collègues allemands à Bad Honeff près de Bonn.
Roulez bien et soyez prudents .
GUY l’écrivain du jour.