Ce matin, soleil et froid. Nous sommes 7 au départ d’Oderfang, les nouvelles habitudes rentrent dans les mœurs.
Guide tout frais, tout neuf : Patrick (Achille en congé), le président Marc, Daniel R., Amédée, Alfred A. qui a pris congé exprès pour nous rejoindre, Armand (pas pour longtemps) et Guy l’écrivain adjoint.
La belle équipe prend le départ toute guillerette, Patrick nous confie ses projets et le programme semble alléchant.
Oderfang avec une petite variante sur nos habitudes, début de la route de Himering. Et là premier arrêt, Armand est victime d’une crevaison, il propose de nous laisser partir sans lui, mais sur l’insistance du groupe qui propose d’attendre et avec l’aide de Daniel et d’Alfred, il entreprend la réparation rapidement. Malheureusement c’est peine perdue vu que la chambre à air de rechange n’était pas étanche. Cette fois ci Armand nous abandonne ;
nous restons à l’écart de la vierge, sans y monter et sans jeu de mots, puis nous abordons Longeville et le parking du supermarché, là Marc se fait un peu attendre étant donné qu’il a été scotché par son téléphone. Petit chemin bucolique le long du ruisseau, la conversation va bon train et nous évoquons l’infirmerie du cyclo club de Saint-Avold lorsque nous croisons notre ancien, Alfred, MULLER cette fois, il s’est « évadé » de la maison de repos pour faire un tour. Alfred va plutôt bien mais il lui faudra beaucoup de patience pour retrouver une vision normale.
A part le casse croûte c’est notre dernière halte, les affaires sérieuses vont commencer ; montée en direction des éoliennes près des transports Koch, en haut nous rattrapons un petit chemin non connu de tous et qui rejoint ensuite la route de Bambiderstroff. Entrée dans Bambi par un beau chemin à deux pas de l’église, direction Haute Vigneulles et à la sortie de Bambi 1ère montée à gauche en direction de Dorviller (nous passons à côté de la chapelle St-Léonard)
Et puis là c’est la découverte, le trésor que nous offre Patrick, bien dissimulé sur la droite un single de rêve qui plonge littéralement dans un ravin boisé arrosé par une source. Même Achille ces derniers temps ne trouvait plus de boue, Patrick l’a fait. Au fond un beau petit lac à l’eau stagnante. Nous n’avons pas les kilomètres voulus, mais c’est tellement beau, un feu de camp « éteint, il ne reste que quelques bouts de bois noircis » nous appelle, et chacun sort son goûter. Marc sollicité ne se fait pas prier pour chercher son téléphone pour faire une photo qui a coup sûr laissera des souvenirs bien agréables. Nous longeons le grand lac que tous connaissent et franchissons la digue, ensuite petit tronçon de macadam et à nouveau magnifique chemin montant à gauche, nous sommes maintenant en parallèle du chemin parcouru il y a un petit moment, en face de notre « pique-nique » et là plus moyen d’éviter la rivière comme à l’allée, nous sommes obligés de passer un gué, petit bain de boue pour nos roues (ça rime), aucune chute, que des vaillants cavaliers ; et là Marc nous fait une démonstration de grimpette, j’avais bien essayé de le dissuader craignant que les effectifs de l’infirmerie n’accueillent un nouveau compagnon, mais non le bougre, volonté de fer et coup de reins, 2 temps, 3 mouvements il est en haut ; Nous revenons sur nos pas pendant quelques centaines de mètres et là Patrick fait appel à son inspiration, nous découvrons à nouveau un chemin, même si Daniel le connaissait un peu pour l’avoir pratiqué lors d’une sortie Wiesmann mais dans des conditions météos bien différentes et bien moins agréables ; nous découvrons les « moignons » d’arbres antichars, un ravin antichars, et bien loin de la guerre le printemps, les chants d’oiseaux, les feuilles à peine déployées et d’un vert tendre, j’ai l’impression que le printemps envahit tout notre être et que nous gagnons en jeunesse et en vitalité … comme la nature, c’est avec quelques jours de retard le miracle de Pâques et de la résurrection. Nous avons franchi la côte de la mine, mais intelligemment, non pas en la montant mais en la coupant, toujours sur notre ligne de crête, sans redescendre. Je découvre alors l’aboutissement de ce chemin, la route de Laudrefang vers Bambiderstroff, quasiment au pied des éoliennes et des casemates qui surplombent Longeville. Nous nous dirigeons alors vers Longeville et maintenant c’est la descente, et quelle descente, Patrick nous refait le coup des toboggans vers la ZA de Longeville ; Nous ne sommes que des courageux, trop vite en bas, pour un peu nous referions la montée histoire de plonger à nouveau. Le guide étant Patrick, une incursion à Dourd’hal était de bon ton avant de rentrer au bercail rattraper les calories dépensées.
Quelle belle sortie, à chaque fois c’est le même cri de joie, nous souhaitons un prompt rétablissement à toute l’infirmerie et nous espérons revoir tout le monde en pleine forme bientôt.
Je salue ceux qui m’ont lu jusqu’au bout et je me réjouis par avance de notre prochaine sortie.
Guy