Quel contraste avec les derniers jours ! que dis-je, après les dernières semaines, voire après les derniers mois.
En effet depuis octobre plus moyen d’organiser quelque manifestation que ce soit, et pourtant notre Président ne s’est pas laissé intimider.
Après avoir lutté et être venu à bout de toutes les tracasseries administratives, il a dirigé une fois de plus avec une main de fer dans un gant de velours une Naborienne saluée d’un succès qui restera dans les annales.
Après avoir maîtrisé toutes les contraintes exigées par notre règlementation de plus en plus exigeante, il est venu à bout des autorisations des différentes mairies, de l’ONF, de la Préfecture et sans doute que j’en oublie.
Mais il a fait mieux encore, il a commandé les astres du ciel et convoqué le soleil le mercredi précédsnt le jeudi de l’ascension pour faciliter le fléchage des circuits, et un beau ciel bleu et ensoleillé le jeudi pour la meilleure réussite de notre organisation.
Cette fois ci, il a mis au pas dame nature, et tous ceux qui ont eu la chance de pouvoir participer à la sortie VTT et marche de ce lundi de Pentecôte ont été ravis.
Il y a longtemps, quand j’étais encore jeune, on disait : « quand les anges voyagent, il fait beau » Eh bien, ce lundi de pentecôte, Marc avait commandé le soleil et "le soleil fût "
Et pour assurer encore mieux la réussite de cette belle journée il nous a menés tels des anges sur le chemin de Bitche.
Oui, vous n’aviez jamais cru cela possible, mais ce dernier lundi, nous nous sommes trouvés transformés en petits anges… J’ai gardé une âme d’enfant et je vous invite à rêver avec moi, c’est tellement bon, et cela change de l’actualité.
Allons, allons, je m’égare, plongeons dans le brouillard et la froidure du matin, il est 8h15 ce matin sur les rives de l’étang de Hasselffurth lorsque j’arrive pour un départ à 8H30. Je suis inquiet car tout le monde est déjà là, notamment les 2 horloges du club qui se reconnaîtront et qui ont l’habitude d’indiquer l’heure pile du départ lorsqu’ils arrivent.
Soit, embrassades, exclamations, éclats de rire et nous partons. Pardon le Président essaie de nous faire peur, avant le départ il « prétexte » un « plat » fausse alerte ? ou bonne blague, nous partons. L’orfèvre, le maître de cérémonie du jour, c’est Eric, en effet il est du coin et il connaît tous les chemins et les pièges du pays. Assisté de Josette il nous mène par les chemins, par moment « en roulant », par moment « en navigant » et souvent « en flottant ». Oh l’eau est belle et claire, telle de l’eau de source, ne manquent que les truites, la boue elle, ne manque pas. Et le coquin d’Eric nous mène délibérément vers la première difficulté, il a même l’audace de nous prévenir que ça va être dur, et ceci dit il croit en quelque sorte que la difficulté est passée. Non, les jambes piquent, le cardio s’affole, la respiration ne suit plus.
Certains y arrivent VTTAE, presque tous, n’est ce pas Jean-Fred ? d’autres VTT tout court succombent, à l’impossible nul n’est tenu !
Des montées il y en aura d’autres mais celle-ci fut quand même la plus gratinée, je ne vais pas toutes vous les décrire, juste un petit mot sur les ruines du château de Waldeck dont la tour subsistante et enflammée par les rayons rouges du soleil se dresse tout à coup devant nous. Nous sommes émerveillés, sidérés, comme hypnotisés par la beauté du spectacle. Un vrai son et lumière, la lumière, vous l’avez compris c’est le soleil, le son, c’est le chant des oiseaux. Et, pendant ce temps, les 2 photographes de service, la professionnelle Josette, et l’amateur éclairé Dominique, mitraillent, c’est vrai qu’il y a de quoi, où que l’on tourne le regard, ce n’est qu’arbres remarquables, concrétions de grès rose et chamarré, jeux de lumière dans le feuillage…
Je voudrais également vous parler d’une merveille de la nature, le rocher de l’Erbsenfelsen, une barre rocheuse de 250 mètres de long environ pour une hauteur d’une quarantaine de mètres. Nous faisons un tour presque complet de ce véritable monument forgé par l’érosion. Et pour couronner le tout, les siècles ont creusé dans ce véritable mur de pierre une ouverture gigantesque dominée par une arche que l’on voit de loin et qui se dresse comme un sémaphore.
J’en rêve encore et j’en rêverai longtemps encore ! Je pourrais vous parler ou vous écrire jusqu’à demain au risque de vous lasser, c’est pourquoi je cesse et nous passons à table, virtuellement bien sûr, mais hier ce n’était pas virtuel mais bel et bon dans nos assiettes et dans nos verres. J’espère simplement que ce petit récit éveillera la curiosité de ceux qui n’ont pas pu être présents et je dédie tout particulièrement ce modeste récit à notre ami Adrien qui nous a regardé de loin et qui va nous rejoindre très bientôt encore plus dynamique et plus jeune qu’avant.
Guy