Le titre est un peu pompeux mais reflète bien le terrain d’évolution de cette journée du 9 décembre 2017 de notre groupe de 11 vététistes dont nos deux féminines Elisabeth et Josette. Après un départ groupé du CAC à 8H15 nous nous sommes dirigés vers ORSCHOLZ en Allemagne là où a été érigé un superbe belvédère qui domine les méandres de la Sarre.
Le voyage en voiture, s’est bien déroulé et nous nous sommes retrouvés 1 heure plus tard éparpillés sur les différents parkings destinés aux nombreux touristes qui viennent visiter ce site remarquable d’où perte de temps pour se rassembler.
Un conseil n’oubliez pas de mettre une petite pièce dans l’horodateur même s’il n’y a pas beaucoup de monde hors saison car le policier municipal fait des tournées et verbalise, comme nous avons pu le constater à notre retour, même si nous n’étions pas concernés.
Pour information l’accès au belvédère est payant et se fait par une rampe de 1250m pour monter à 23m en serpentant parmi les hêtres, les chênes et Douglas en direction du belvédère qui culmine à 42m et offre, une fois parvenu sur la plateforme, une vue imprenable sur le magnifique paysage du parc naturel Saar-Hunsrück et sur la vallée de la boucle de la Sarre.
Avant de commencer notre randonnée nous nous sommes rendus à VTT au pied du belvédère pour admirer le paysage, recevoir de notre guide Alfred un aperçu du périple qui nous attendait et bien entendu faire une photo de groupe grâce à la bienveillance d’un marcheur de passage.
On avait à peine fait 2 km, il était déjà 10h00 du matin et il ne restait plus qu’à faire 37km pour plus 1000m de dénivelé, l’objectif étant de descendre dans la vallée remonter en face redescendre à nouveau pour revenir au point de départ.
Au départ les descentes alternaient avec de légères montées puis c’était la plongée vers la Sarre en empruntant les singles tant recherchés et appréciés par Alfred. De temps en temps il fallait coordonner la lecture des différents GPS dans lesquels les circuits avaient été téléchargés ce qui permettait à ceux qui suivaient, en confiance, de se reposer. Soyons franc on a fait de petits A-R car notre spécialiste GPS, Daniel DITSCH pour ne pas le citer, n’était pas parmi nous. Le terrain était détrempé mais pas boueux puisqu’on évoluait sur du sable, par contre les feuilles mortes cachaient les pierres et les nombreuses racines d’où quelques petits dérapages involontaires voire une belle gamelle pour votre rédacteur.
Arrivé au niveau de la Sarre nous avons passé un pont ouvert à la circulation piétonne dont le tablier fait d’un assemblage de planches, mériterait une rénovation. C’est d’ailleurs là qu’on a perdu Daniel RICHARD qui n’est pas fan des singles d’Alfred et qui avait pris du retard. Après le regroupement nous sommes repartis pour une partie de manivelles en montée bien sûr, et entre les pierres et les racines. Vivement les VAE car le cardio était drôlement sollicité mais tout le monde y est arrivé et la descente vers METTLACH à été fortement appréciée même si de temps en temps les moins courageux trottinaient à côté du VTT tellement le single était casse cou. Il n’y a qu’Alfred et Armand qui arrivaient à descendre sur leur machine.
A METTLACH, passage devant le restaurant qui nous accueillera plus tard ; il valait mieux manger une barre à ce moment là, plutôt que de se remplir la panse pour rejoindre les voitures. Il restait du dénivelé positif à faire et les jambes un peu fatiguées étaient à l’origine d’un allongement du peloton. Rassurez vous, tout le monde est arrivé au sommet surtout qu’on avait le belvédère en point de mire et qu’Adrien dont le GPS avait rendu l’âme ne comprenait pas comment on pouvait le rejoindre sans redescendre dans la vallée et retraverser la Sarre. Alfred lui a dit qu’à la 3ème bière au restaurant il lui donnerait toutes les explications. En fait on suivait les boucles de la Schleife, au pardon, de la Sarre en grimpant les sentiers qui mènent sur la cime.
Et c’est ainsi que nous sommes arrivés sain et sauf au belvédère puis aux voitures où un charmant policier municipal commençait sa tournée de PV. Notre ticket prévoyait 4 heures de stationnement payant que nous venions de dépasser de 3 minutes. Ouf ! Sauvé par le gong, merci Alfred d’avoir respecté l’horaire. Nous venions de parcourir environ 40km pour 900m de dénivelé.
Ceci dit nous avons pris notre temps pour monter les vélos sur les voitures et rejoindre cette fameuse brasserie où on peut manger à toute heure.
La serveuse était très sympathique rien qu’à voir la photo lorsqu’elle nous sert la « bierschleifle » à savoir 11 bières au prix de 10. Le repas a été très bon, deux voire trois morceaux de viande par plat avec frites, un petit café et tout le monde a repris le chemin du retour.
Merci au GO (Gentil Organisateur) et si j’ai bien compris on y retournera en 2018 quand il fera plus chaud car ce matin au départ, le thermomètre affichait 0° Celsius mais nous avons terminé le circuit sous le soleil et dans la bonne humeur.
Le rédacteur désigné, Jean Michel.