Quatre membres du cyclo-club de Saint-Avold se sont déplacés à Aurillac pour participer à la cyclo-montagnarde La Ronde du Cantal. Une compétition tout en dénivelés et paysages bucoliques.

Sur place à Aurillac, dès vendredi soir pour participer, cyclo-montagnarde à la Ronde du Cantal, quatre membres du cylco-club ont pris leur quartier à l’hôtel pour trois nuits, prêts à affronter deux boucles de plus de 100 km.

À l’heure du départ, après une pluie battante, le ciel restait chargé de nuages menaçants. Les pour le périple de 220 km à quatre cyclistes sesont élancés à vive allure dans les monts du Cantal, au milieu de 800 autres participants.

La première boucle a emmené le groupe à Vézac et son golf 18 trous en franchissant le premier col de la journée, celui du Croizet qui culmine à 769 m. Puis il a fallu contourner le rocher de Carlat.

Ensuite, c’était la traversée de la région du Carladès où les cyclos ont admiré les jolies maisons, églises et châteaux recouverts de lauzes.

Après le passage du col de Curebourse c’était la traversée de la vallée de la Cère avant de revenir sur Aurillac par une succession de bosses aux pourcentages variant entre 8 et 10 % voire plus à certains endroits. 116 km venaient d’être parcourus avec 2 100 m de dénivelé positif qui ont éprouvé les organismes et par un temps qui s’est amélioré au fil des heures.

De la route des Crêtes à Aurillac

Si le dimanche matin le ciel ne donnait toujours pas des signes encourageants, là aussi au fil des heures le soleil a pris le dessus.

Très rapidement le groupe a commencé à gravir le Col de la Croix de Cheulles par la route des Crêtes qui offre de beaux panoramas sur les monts du Cantal.

Une petite descente avant l’ascension, par Mandailles, du col du Pas de Pérol qui culmine à 1 588 m.

Au sommet du col, après s’être ravitaillés, les cyclos ont basculé vers Salers, joyau renaissance de la Haute Auvergne, entouré d’imposants remparts.

Dans la descente les cylos ont franchi le col de Néronne à l’altitude 1 241 m pour rejoindre la vallée à Fontanges (à 690 m) où démarrait l’escalade de deux cols respectivement le Saint-Georges à 954 m puis dans la foulée le col de Légal à 1 231 m.

Après un dernier ravitaillement et le franchissement du col du Bruel à 1 020 m en descente, les cyclos ont rejoint Aurillac par une ultime bosse dont beaucoup se souviendront.

Les organismes étaient peut-être éprouvés mais le moral était bon car le groupe venait de parcourir une deuxième étape de 110 km pour 2 100 km et la bière a l’arrivée a été appréciée à sa juste valeur.