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Samedi le 19 février 2022 le soleil qui nous manquait depuis plusieurs jours brillait de tous ses feux, la température était un peu fraîche mais était agréable pour une activité sportive somme toute l’après-midi était idéale pour une petite sortie loisir, la routine quoi !
Comme à l’accoutumée l’aire d’Oderfang se garnissait des valeureux cyclistes/Vététistes, on a l’habitude, certains viennent en avance pour pouvoir papoter, puis les effectifs arrivent au compte-gouttes et on sait très bien que lorsqu’arrive Pierre ou bien Paul c’est l’heure du départ, plus nécessaire même de consulter les horloges.
Et ce 19 février ne dérogeait pas à la règle. Fabrice notre guide fidèle nous avait annoncé qu’il ne serait pas là, dans ce cas il y a toujours quelqu’un pour reprendre le flambeau. Et ce samedi aucun souci notre président était là plein d’énergie. Il avait prévu nous dit-il de faire une sortie qu’il avait en trace sur son garmin, un circuit un peu long mais qu’il n’aurait pas de difficulté à raccourcir, et aussi nous allions rejoindre Alfred qui se joindrait à nous sur la Salzstrasse. Lorsque nous arrivâmes sur le lieu du rendez-vous Alfred était bien là prêt à prendre la tête du groupe, nous étions alors un groupe de 9. Jusque là le rythme avait été soutenu mais rien de spécial, nous savons que notre Président ne nous laisse pas nous endormir. De plus le terrain était plutôt sec, rien de quoi nous ralentir. ..
Direction fût prise vers le Warndt Weiher avec une petite montée en tempo. Rapidement nous avons rejoint ce lieu et avons croisé les paisibles promeneurs. Traversée de la route « des crapauds », celle qui conduit de Ludweiler à Ueberherrn. Ensuite non, nous ne nous sommes pas dirigés vers l’ancien dépôt de munitions canadien mais avons bifurqué sur la droite en direction de Werbeln. Là le rythme s’est progressivement accentué sans que l’on n’y prenne trop garde étant donné que le chemin était descendant.
A part un arbre couché sur le chemin sur toute sa longueur, pas d’obstacle. Au VTT ce qu’il y a de formidable c’est qu’on passe partout, aucun obstacle insurmontable, soit on escalade, soit on contourne ; cette fois ci nous avons contourné. Peu de temps après, alors que nous continuions bravement et à un rythme soutenu notre route rectiligne décision fût prise par nos guides de nous montrer un petit raidillon presque infranchissable un tout petit peu à l’écart sur notre droite. Je crois que le plus rapide à se lancer fût Adrien, avec son électrique d’accord, et voilà que notre bougre est passé. Je crois m’être élancé en second, aussi avec mon électrique, départ vers l’inconnu, cela avait bien commencé mais à part le pourcentage la voie était parcourue de grosses racines apparentes et là à une encablure du haut de la bosse j’ai fait « FOUTSCH », heureusement j’ai pu me raccrocher à deux énormes troncs sans même mettre le pied à terre. Je pourrais encore y être aujourd’hui mais là n’était pas le but, j’ai donc poussé mon engin sur les quelques mètres restants. Et au fur et à mesure chacun a suivi, son ascension scrutée de près par les premiers arrivés. Et là, nous étions 9, 1 est monté, 7 ont escaladé les derniers mètres à pied et le neuvième qui faisait le circuit est resté en bas à nous regarder avec un grand sourire et nous a transmis le message que c’était juste une petite diversion, un essai, un supplément « gratuit » quoi !
Demi-tour, descente… Et théoriquement la descente ça va tout seul, pas toujours et en l’occurrence c’était un peu compliqué, tous les goûts sont répandus dans la nature et si l’on écoutait certains on supprimerait les descentes, on ne ferait que des montées. On n’est pas comme ça, on se regroupe, on attend tout le monde mais les corps éreintés sont en nage. Un coup d’oeil sur le compteur, nous devons être autour de 30Km et si je sais encore un peu compter avec le retour qu’à priori nous n’avons pas encore amorcé nous devrions avoir autour de 60km, un peu moins ou un peu plus, au retour. Les cuisses commencent à brûler, les batteries des 3 électriques chauffent et se vident, Adrien compte les barres !IMG 1666
Mais nous ne serons pas déçus, le meilleur, le plus beau reste à venir, à partir de ce point nous empruntons des chemins que je ne connais pas et la plupart des autres sans doute non plus. Nous montons un petit single qui nous mène à un monument (Denkmal) aux morts en hommage aux deux dernières guerres, je crois sur le ban de Geislautern, depuis avant le Warndt Weiher nous sommes en Allemagne bien sûr. C’est un point culminant, un beau point de vue qui donne sur le « Weltkulturerbe » de Völklingen. Cela n’a pas l’air, mais mine de rien, tout doucement le cumul de dénivelé commence à se faire sentir, Adrien consulte de plus en plus souvent les dernières barrettes de son compteur, perplexe et inquiet.
Certains courageux ont encore la force de sortir un appareil photo de la poche pour immortaliser ces moments. Au monument j’avais 34km au compteur, j’ai le privilège d’avoir une batterie généreuse, j’ai donc pu garder un esprit serein de même qu’Alain notre troisième « électrique » Il s’agissait maintenant de prendre le cap de la maison le plus rapidement possible surtout que même si les jours rallongent nous étions limite. Là nous sommes redescendus dans une vallée avant d’attaquer un raidillon à 20% goudronné en direction de Dorf im Warndt. Le ruban des cyclistes a alors commencé à s’allonger et nous avons dû faire de petites pauses pour permettre aux « plus éprouvés » de reprendre leur souffle et de reposer les cuisses. Un moment nous sommes passés, en pleine forêt, à côté d’un espace clos de hautes barrières et là j’ai cru reconnaître une faille minière située pas loin de la grande carrière de sable de Freyming-Merlebach, en effet un peu plus tard, aux termes d’une montée assez longue nous nous trouvâmes au petit belvédère de l’Hôpital…
Soulagement la maison n’était plus très loin ou au moins nous étions en terrain connu, c’est toujours rassurant. Adrien faisait des calculs et des plans dans sa tête rapport à l’autonomie de son engin. Il a finalement fait le choix de la sécurité et a alerté sa douce moitié qui s’est
empressée de venir le chercher en voiture au niveau du restaurant de l’Ambach, à une encablure de la maison. Mais nous le lui avons dit à Adrien,pas de souci, tu n’es pas seul, il a pris le plan A mais il restait encore un plan B et un plan C.
Voilà une après-midi VTT loisirs du cyclo club de Saint-Avold ;
Bilan 63 km, 757mètres de dénivelé, à la maison à 18h05, la nuit allait tomber.
C’est finalement quand on « serre les dents » ou quand on « serre les fesses » que s’impriment les meilleurs souvenirs. On laisse passer un peu le temps, on oublie le dur pour ne retenir que le meilleur et on en redemande.
Merci aux organisateurs.
Guy

omme tous les samedis après midi nous nous réunissons pour 13H30 devant le centre aéré de St Avold pour parcourir les chemins ensemble.

Aujourd’hui nous étions particulièrement nombreux Marc, Guy, Adrien,Daniel,Fred, JP, Eric, Alain, Fernand, Fabrice, et moi ET.

Fabrice nous avait fait parvenir la trace du parcours et toutes les personnes en possession de GPS peuvent enregistrer cette trace afin de se familiariser avec cet appareil. L’exercice du jour est de ...chacun son tour …. guider le groupe.

Guy se lance le premier….. nous partons déjà dans le mauvais sens……..vite Fabrice intervient et remet Guy sur les rails…..
Puis vient le tour de Daniel …..ha il n’avait pas le bon parcours…….Heureusement Marc G a tout de suite rectifié cela.

Puis à tour de rôle nous nous essayons avec quelques erreurs de trajectoire.

JP a dû interrompre la sortie suite a une chute.

Le temps était de la partie, un grand beau soleil nous a accompagné durant les 34 km dans cette forêt splendide.

Elisabeth  

 
Une fille et 7 garçons
Le retour à une vie presque normale, presque comme avant vient de se concrétiser pour la joyeuse équipe du cyclo club de Saint-Avold. Sur l’invitation de son président un groupe de 8 s’est retrouvé dans la bonne humeur… et la chaleur écrasante sur le parking de la salle du foyer de Hellimer ce jeudi 12 août.
Le départ avait été fixé à 13h30 et je pensais en arrivant peu après 13h00 que j’allais devoir patienter un certain temps pour voir arriver les copains et les copines, eh bien non un grand nombre était déjà là le pied en appel sur la pédale… de peur de rater le départ !
La météo quoique très chaude était plutôt favorable à la sortie après tous ces jours d’été qui ressemblaient plus à des jours d’automne.
Pour ma part j’étais en terrain connu, nous allions évoluer en grande partie sur les terres des ancêtres de ma belle famille, les Clement et au surplus sur le territoire où j’ai « sévi » une dizaine d’années dans une première partie de ma riche vie professionnelle. Chaque clocher, chaque maison, chaque virage, presque chaque bosquet allaient me rappeler un souvenir.
Attention nous n’étions pas là pour me faire venir la larme à l’œil mais pour pratiquer avec beaucoup de plaisir cette activité dont tous nous avons attrapé le virus et pour sûr aucun vaccin jamais ne nous en guérira.
Après les 10 minutes de grâce pour les échanges et les bavardages, le comptage, nous sommes 8, le top départ est donné avec l’assurance que nous n’avons pas besoin de garde- boue, c’est juré le terrain est sec, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer… l’avenir nous dira le contraire.
Après un peu de macadam nous traversons Petit-Tenquin, puis à travers champs, Josette appelle cela les champsde patates, il faut appuyer dur pour avancer, nous nous dirigeons vers Nelling, traversée de la route Hellimer/Nelling, direction Léning, petite pause pour regrouper la petite bande à l’ombre d’arbres providentiels sous les yeux d’une brave « vieille » à sa fenêtre qui nous prend pour des fous. Je ne vous l’ai pas dit, aujourd’hui nous sommes 3 équipés de montures « électrifiées » et c’est appréciable, on se fatigue mais sans s’épuiser, et croyez moi j’étais fatigué à l’arrivée, mais nous n’y sommes pas encore, et forcément pour ceux qui sont forts en mathématiques, nous étions 5 « musculaires ».

 

Je perds le fil, cette fois ci nous allons aborder la ferme d’Ackerbach (ou ferme Antoine Clement), un tracteur nous cède le passage même si c’est nous qui évoluons sur ses terres et alors que nous commencions à oublier les derniers jours durant lesquels le ciel nous avait gratifiés de précipitations abondantes, tout d’un coup sans prévenir à l’occasion de la traversée d’une petite haie insignifiante la riche terre bien « glaiseuse » est venue nous surprendre. Entre tenter de garder les yeux fixés sur l’écran du garmin (pour les plus studieux et pourquoi ne pas nommer Marc et Daniel) ajuster la force du coup de pédale pour ne pas perdre l’équilibre, tenter de maîtriser les saltos sur un sol de patinoire et se rappeler de son premier brevet de natation à l’abord des plus grosses flaques, c’est un grand art, un art que nous maîtrisons tous avec brio mais personne n’est parfait et parfois cela se termine par un « plouf »
 Au début chacun essaie de préserver son vélo pensant qu’il va s’en tirer et le ramener à la maison dans un état de propreté impeccable, que nenni, très vite les projections s’accumulent sans distinction entre le cavalier et sa monture. Le spectacle ne serait pas complet, à la vue on ajoute les sensations, nous sommes maintenant sur un terrain où « la main de l’homme n’a pas mis le pied » depuis longtemps ! Cela veut dire quoi, eh bien nous sommes au milieu des ronces, des chardons et des orties, les ouille et les aïe fusent pardevant et par derrière ! Les bras et les jambes commencent à prendre des couleurs, du rouge surtout, rapidement nous nous rappelons le discours de nos grand-mères qui louaient les vertus des piqûres d’orties, c’est vrai je vous le jure ça ravigote mais ça ne fait pas mourir… nous l’aurions constaté.

Après le partage de ces « bons » moments avec mes lecteurs je reprends le cours de notre chemin : nous arrivons maintenant au pied de la ferme du « Rothof » ou « ferme rouge », nous franchissons la route de Nancy vers Sarreguemines pour entamer une nouvelle tranche du périple. Je jette un rapide coup d’œil sur le compteur, O déception, nous avons tout au plus parcouru un bon tiers du parcours et la fatigue commence déjà à se faire sentir, les gourdes sont presque vides, les bras et les jambes bouillonnent stimulés par les caresses des orties. Fremestroff est en vue, nous allons en profiter pour nous rendre au cimetière, non, pas pour nous débarrasser des plus fatigués ou du plus vieux (c’est moi) non juste pour remplir les gourdes d’eau.

La halte fut salutaire car ensuite nous avons dû attaquer une forte pente, la redoutable côte de Fremestroff, celle qui mène au château d’eau et dans ces conditions les chiffres du compteur ne défilent pas vite, nous savons que l’objectif est de 55 Km, mais personne ne dit rien, les 3 électriques sont un peu plus chanceux mais souffrent aussi, notre Blanche Neige qui un moment donné faisait mine d’être très fatiguée caracole en tête suivie de ses sept nains en ordre dispersé !

La route est encore longue, le président nous avait prévenus, le circuit est varié, nous abordons maintenant des singles bien techniques, bien glissants et pas tout plats, la vigilance est de mise, il faut rester très concentré, mais cela n’empêche pas toutes les chutes, c’est maintenant mon tour de faire un « roulé/boulé » un vrai modèle, à la manière d’un judoka qui se laisse tomber, en effet aucune douleur et le vélo également s’en tire sans dommages ; quand nous tombons nous pensons toujours en premier à notre compagnon d’aventures, l’état du « bonhomme » ne vient qu’en second lieu. Puis nous perdons Daniel, vérification faite sa roue a percuté une souche bien cachée, la suspension du vélo laisse échapper de l’huile… il est temps de faire le point, nous allons rentrer au plus vite, il est déjà plus de dix huit heures et nous ne sommes qu’à hauteur de Leyviller.

Au bout d’une demi-heure supplémentaire nous apercevons enfin nos voitures et je crois que nous sommes tous d’accord pour rentrer à la maison avant de faire un deuxième tour. Avant d’embarquer dans nos véhicules et de compter les égratignures, les bosses et les boutons, avant d’évaluer la quantité de boue et d’envisager avec appréhension la séance de nettoyage qui nous attend Marc sort la glacière et nous buvons tous ensemble avec satisfaction un pot bien frais.

Cette sensation de liberté, même celle de se faire mal parfois nous fait tellement de bien. Blanche neige, Atchoum, Dormeur, Grincheux, Joyeux, Prof, Simplet et Timide…

A chacun de choisir son personnage… rentrent dans leurs pénates les yeux pleins de rêves prêts déjà à recommencer !!!!!!!!!

 

Guy
Nous avons fait nos Pâques.
Ce jeudi 1er avril un petit groupe de membres du cyclo club de Saint-Avold n’a pas résisté à l’appel du soleil et de cette belle météo de mois de juillet. Quelques échanges de coups de téléphone et un nombre restreint de Vttistes se sont retrouvés sur le parking à l’entrée de Barst à 13h30.
Certains connaissaient déjà la trace de ce circuit et ne pouvaient que se réjouir par avance, pour ceux qui l’ont découvert, quelle belle expérience et pour sûr une envie de recommencer. Ce circuit de Barst est par excellence le circuit que tout Vttiste rêve de faire un jour, quasi uniquement des petits singles, petits par leur étroitesse et par l’espace entre les arbres et les différents obstacles, mais grand par la longueur, 42km quand même.Tout avait bien commencé, un sol sec, une atmosphère chaude, un ciel tout bleu, pas de vent, et la bonne humeur des retrouvailles. La forêt est encore endormie, seuls les bourgeons de quelques taillis commencent à poindre et laissent deviner une petite touche de couleur verte, sur le sol un tapis des feuilles mortes de l’hiver fait penser à un monde endormi. Heureusement les oiseaux sont là et piaillent et gazouillent comme un appel à la nature qui va se réveiller. Nous percevons une hésitation de la forêt entre la tentation de continuer à rester sous la couette ou bien à se laisser aller au réveil et à la résurrection de Pâques. Quand on commence dans de si bonnes conditions, invariablement on rêve de rester propres et de s’épargner une longue toilette du vélo, mais au bout de quelques kilomètres certains sont obligés de concéder quelques entorses à cette règle impossible à tenir qu’ils se sont donnée. Eh oui de plus en plus nous voyons apparaître des petites mares que nous contournons, puis certains passages impossible à éviter nous obligent à mouiller d’abord les pneus puis à éclabousser nos belles jambes encore d’un blanc immaculé. Pour résumer et pour ceux qui ne connaîtraient pas nous sommes dans le secteur des lacs de la ligne Maginot aquatique. Adrien qui est le régional de l’étape suggère de faire l’étape casse-croûte à Hoste sur l’usoir d’une magnifique maison lorraine à colombages. Nous en profitons pour faire quelques photos qui imprimeront dans les têtes et « la pellicule » de magnifiques souvenirs. On perçoit bien cette après-midi comme un moment de détente, personne ne consulte sa montre, une vraie journée de vacances sans contrainte d’horaire, pas de train à prendre, un soleil déjà brûlant et pas d’orage en vue. Les petites haltes regroupement que nous allons faire tout au long de ce circuit ne sont cependant pas du luxe, pour certains c’est une reprise et les muscles manquent encore d’entraînement ! 
Après la pause à Hoste nous abordons des endroits qu’on peut qualifier de marécageux et nous serpentons au milieu des pièces d’eau et des roseaux. Tout un coup premier accroc, en franchissant et en m’extirpant d’une ornière un peu plus profonde que les autres et bien remplie d’eau et de boue toute ma jambe gauche prend une première couche. Et puis peu à peu chacun en prend pour son grade. Il n’y en a qu’un, triathlète « dans le civil » qui s’ingénie à chaque obstacle de ce genre à sauter sur ses deux pieds et à s’envoler par-dessus en pratiquant ce qui ressemble au triple saut. Et puis, sans doute la fatigue aidant vient le tour de chacun, Bernard franchit presque miraculeusement l’obstacle mais va s’échouer quelques mètres plus loin en rabotant un peu durement son bras, par contre il s’en sort sans boue. Adrien prodigue un coup de rein qui nous étonne… à son âge ! et il franchit l’obstacle comme un jeune, malheureusement entraîné par la fougue qui l’anime il fait une sortie de
route et doit remettre sa monture sur le droit chemin. Même notre président qui ne manque pas de nous sermonner lorsque nous sommes moins hardis ou que nous faisons une erreur, devant un barrage aquatique fait le mauvais choix, il prend un rondin pour une planche plate et s’y aventure comme un naufragé s’accroche au débris de bois et grand PLOUF, lui il a les deux couches de boue d’un coup. Vient le tour de votre serviteur, le scribe de cette chronique, j’ai sans doute mal estimé la profondeur du trou et l’épaisseur de la couche de boue, pas de problème pour y entrer, mais pour en sortir c’est une autre histoire, c’est carrément la chute le bain de boue !

Ensuite est venu un passage très technique  passer en fermant les yeux tellement la pente est raide et le virage serré, un c, une sorte de grand huit pour adultes, des endroits où l’on serait tenté de onseil cependant, mieux vaut bien ouvrir les yeux, et les deux et bien grand. Curieusement ce n’est pas dans ces moments là que se produisent les chutes, la concentration est à l’extrême et chacun également veut montrer au copain qu’il est aussi fort que lui ! 
 
 
 
 
C’est cela la sortie d’un Vttiste, ce n’est pas juste trois heures de vélo, non c’est des éclats de rire, des cabrioles, une tête complètement vidée de tous les tracas de la vie quotidienne, un goût de gourmandise, une envie de recommencer même si parfois il faut serrer les dents.
Pour nous, « nous avons fait nos Pâques »
Guy

La vie du cyclo club de Saint-Avold se poursuit de manière dynamique même si la participation est réduite par rapport aux années passées, COVID oblige. Aucune sortie hebdomadaire n’a été annulée même si par deux fois, l’un de nous s’est retrouvé seul au
départ d’Oderfang.
Bien sûr la météo hivernale joue aussi son rôle et tout un chacun a parfois du mal à « se fouetter » pour sortir lorsque la météo est incertaine ou le thermomètre un peu bas. Là dessus, nous collectionnons quelques problèmes de santé mais bientôt, lorsque nous aurons oublié le confinement tout le monde sera à nouveau sur le pont. Les sorties du samedi après-midi plus particulièrement rencontrent un franc succès et ce samedi 9 janvier 2021 nous étions un bon groupe joyeux à prendre le départ à Oderfang. Il y a toujours quelqu’un qui se creuse les méninges pour guider le groupe sur un parcours innovant en adaptant celui-ci aux participants et à la météo du jour, la démocratie règne. Samedi donc nous avions pour objectif le « trou » dans la zone Fatima à Creutzwald ou pour les habitués, le coin « CHARCULOR » Non, non il ne s’agissait pas de manger de la saucisse mais de se lancer dans une véritable fosse à la pente abrupte et de prendre suffisamment d’élan pour arriver à remonter (en pédalant fort quand même) de l’autre côté. Je note avec satisfaction que plus personne ne fait exception, même les plus timorés, et j’en fus, non tout le monde passe, et s’il s’agissait d’un examen il n’y aurait que des bonnes notes. Pour arriver à cet endroit nous n’avons emprunté pratiquement que des petits sentiers en coupant à chaque fois les grands axes et bien nous en a pris, ainsi nous avons pu rentrer pratiquement propres à la maison.
En effet les grands axes étant fréquentés par les forestiers et les chasseurs ce sont actuellement des terrains boueux. A cette saison il convient de garder un oeil sur l’horloge car la nuit arrive vite. Jusqu’à ce jour nos guides vigilants n’ont jamais été pris en défaut. Sur
le chemin du retour nous n’ étions pas trop « à la bourre » ce qui nous a permis de nous adonner à nos petits jeux de gamins sur les montagnes russes qui jalonnent le chemin notamment à l’étang du moulin à Porcelette.
En ce moment plus que jamais lorsque la situation sanitaire nous impose de nous mettre « sous cloche » les sorties VTT sont bénéfiques pour notre moral et notre santé. Bien sûr il s’agit d’une pratique réfléchie, le nombre de participants et les distances sont respectés.

A chacun d’en profiter.


Guy

Du rêve à la réalité.

Depuis fort longtemps j’avais envie de prendre mon vélo et partir sur les routes et chemins de France .
Donc je suis partie d’Eyguieres dans les Alpilles où réside ma fille .J’etais vraiment très émue de partir et de laisser mon mari prendre la route tout seul..
Ma première étape Eyguieres /Bourg St Andeol soit 143 km et un petit détour d’une vingtaine de km pfffff .

Le deuxième jour était tout aussi magique mon équipement était parfait .Bien sûr Yves m’a offert une remorque Bob le top des remorques monoroue 😍...Bourg St Andeol /Tournons sur Rhône 124 km.

J3 je roule roule roule sur une autoroute de vélo et les rencontres sont nombreuses et très sympathiques chacun y vas de son expérience et de ses conseils.Tournons sur Rhône /St Génis laval102km.

J4 Je ne me lasse pas de tourner les jambes ,de m’arrêter boire un café manger une glace etc St Genis Laval /Macon 114km C’est sur ce parcours que je quitte la viaRhona pour rattraper l’échappée bleue .

J5 Repos ....lavage du linge ....nettoyage du vélo.....piscine et repos tous le reste de la journée en attendant mon coéquipier Armand.

J6 Nous démarrons et la remorque est un peu plus chargée environ 25 kL + 6kl6 la remorque ....
Et nous papotons tout le long du trajet Macon /Verdun sur le Doubs 97 km nous avons rejoint euro vélo 6.

J7 Nous sommes dans une très belle région la fin de la Saône et le début du Doubs et toujours avec autant de plaisir nous parcourons les chemins de halages et les routes vertes.Verdun sur le Doubs/ Oselle 111 km

J8 Oselle / I’iles sur le Doubs 104 km toujours de merveilleux paysages ,des écluses qui me fascinent la magie des cours d’eau qui me portent.



J9 l’iles sur le Doubs/ Blodelsheim 115 km nous arrivons tout doucement sur euro vélo 15 et nous nous posons pendant 1 jour et demi chez des amis d’Armand qui nous ont accueillis grandement.
Nous attendons la remorque BOB qu’Armand c’est commandée.
 

J10 repos visite de la brasserie St Louis dégustation de bière mmmmmm😅🍻

J11 maintenant chacun tire sa remorque et c’est beaucoup plus facile.
Reprise de mon itinéraire vers 11h et nous naviguons de ÉV 15 vers ÉV 5 en passant à Colmar puis nous commençons la route des vins .
Blodelsheim/Ribeauville 90 km

J12 la maison approche tout doucement Ribeauville /Saverne 95 km....

J13 la dernière étape j’avais des ailes dans le dos enfin des minis ailes et j’étais ravie d’enfiler ma cape de pluies et de pédaler 2 heures sous une petite averse.Tres heureuse de retrouver Yves qui m’attendait devant la porte 
30850

 Tout le long de ce périple le temps était de la partie ,pas d’ennuies mécaniques, pas de difficultés et je pense déjà que pour le prochain il y aura plus de dénivelé.😜
e la maison.
Saverne /Laning 97 km


Merci à toutes les personnes qui m’ont encouragées et soutenues
Merci à Yves pour tout💓💓💓

Merci â Claire,Julie,Antho, Lily, et à tous mes amis pour tous leurs encouragements.

Merci à Armand de m’avoir rejoint pour partager mon aventure.

 Élisabéth

Qui aurait imaginé qu’un jour, en temps de paix, on pourrait imposer à tout un peuple, voire à la population du monde entier, de vivre recluse, de couper toutes relations sociales, et tout cela dans l’ordre et sans révolte !
Eh bien nous l’avons vécu !
Cet épisode est maintenant derrière nous comme un spectre, du moins l’espérons nous même si nous ne sommes pas complètement sortis d’affaire.
Tout le monde sans exception a été et est encore concerné.
C’est notamment le cas de toutes les associations sportives et de loisirs.
Le cyclo-club de Saint-avold a adopté avec sagesse et prudence sous la houlette de son Président les recommandations gouvernementales et ainsi nous n’avons heureusement eu aucun incident à déplorer et nous ne pouvons que nous réjouir qu’aujourd’hui tout le monde se porte bien. Notre activité et les rapports qui unissent tous les membres du club ont manqué à chacun.
Le temps est maintenant venu de reprendre nos activités, de retrouver la joie du « être ensemble » et c’est ce qui se passe.
vtt deconfIEn respectant les mesures de distanciation et les gestes barrière nous avons sorti nos montures de leur hivernage forcé et la poussière envolée nous avons timidement enfourché ces dernières. Heureusement que rouler c’est comme marcher et que ça ne s’oublie pas.
Les premières sorties se déroulent désormais au départ du centre aéré d’Oderfang, comme au bon vieux temps, pas d’embrassades, pas « d’enlacements », mais les rires des cyclistes sont bien présents et couvrent les chants des oiseaux. Nous avons encore la chance d’entendre parfois le chant du coucou dans ce printemps finissant.
Le bonheur oublié est de retour, alors, vous êtes tous appelés à vous retrouver que ce soit à vélo route ou à VTT sur les chemins.
Vive la reprise au cyclo club de Saint-Avold.
Guy
   
© Cyclo-club St-Avold 2016